Pokémon
Le nom Pokémon vient de la contraction de Pocket Monster, un jeu de Nintendo sorti sur Game Boy il y a bientôt 5 ans au Japon et qui a connu un succès impressionnant, mais pas surprenant.
« J’ai imaginé le jeu Pokémon en voyant un insecte passer d’un Game Boy à l’autre sur le câble qui les reliait entre eux ! » Satoshi Tajiri 33 ans, créateur de Pokémon. (source http://www.pokemon.tm.fr)
C’est très certainement le cas, c’est pour cela sûrement que l’on retrouve ce concept dans une des publicités, mais l’inspiration vient de beaucoup d’autres choses.
A l’époque le Tamagochi (petit jouet électronique à la forme d’œuf, disponible sous forme de porte-clés, dont le but consistait à élever un petit animal virtuel en lui donnant à manger, à boire, en le soignant, et autres activité suivant les modèles) venait de connaitre un succès presque mondial. Le fait d’élever quelque chose pour le voir grandir plaisait énormément aux enfants (si cela peut leur permettre d’être de bon parents plus tard, c’est une bonne chose !!!), mais aussi aux parents, parce que cela leur évitait d’avoir à acheter de vrais animaux qu’ils étaient obligés d’entretenir à la place de leurs enfants.
Le Tamagochi reprenait un concept que l’on connaissait dans les RPG (jeux de rôles) sur consoles et ordinateurs, « faire évoluer son personnage ». Sauf que pour une fois il ne fallait pas combattre des monstres pour gagner des pouvoirs et être un guerrier de plus en plus fort, il fallait donner à manger à son personnage pour qu’il puisse grandir et devenir intelligent.
Pokémon a repris ces idées, mais en mélangeant un peu tout : on élève des monstres qu’on enferme dans des boules appelées Pokéballs (avec un système que l’on évitera d’avoir à expliquer), on les transporte ainsi dans nos poches (d’où le nom Pocket Monster), ces Pokémons serviront ensuite pour combattre d’autres Pokémons soit sauvages afin de les capturer, soit élevés par d’autres dresseurs pour gagner en puissance. Le but du jeu étant de capturer les 151 types de Pokémons, et de participer à un tournoi final pour obtenir le titre de meilleur dresseur.
C’est la recette miracle, Nintendo avait déjà sorti un Tamagochi sur gameboy, mais avec Pocket Monster on obtient un RPG-Tamagochi, les ventes explosent, et le jeu se retrouve premier dans les classements de vente de jeux, devant les jeux playstation, Nintendo 64, et Sega Saturn !
Un tel succès étant à exploiter, des centaines de produits dérivés sortent, et c’est alors que la série télévisée fait son apparition.
Le concept Pokémon pour une série animée, ça peut faire peur, mais une fois de plus, les créateurs font un savant mélange, en amplifiant l’humour déjà présent dans le jeu, et en rajoutant des personnages. On obtient une série qui finalement n’est pas si mal que ça. Le concept est assez simpliste mais pas idiot et la série prône des valeurs morales à en faire pâlir un épisode de La petite maison dans la prairie !!
La série et les jeux arrivent aux États-Unis, puis peu de temps après en Europe. Les enfants ne se trompent pas, parmi toutes les séries qu’on leur montre chaque matin, ils choisissent rapidement Pokémon. La série n’étant pas violente les parents laissent faire, et pourtant au Japon, un épisode avait provoqué des crises d’épilepsie (dans un épisode qui n’a pas été diffusé en France, Pikachu lance une attaque éclair dont le clignotement à l’écran avait déclenché des crises chez des enfants épileptiques), ce qui aurait pu faire bouger les associations françaises de parents néandertaliens et faire interdire la série ! Mais non, au milieu de toutes ces séries, Pokémon sort du lot, par son humour et son esprit naif qui permet de faire rêver les enfants (bien mieux que certaines séries que je ne préfère pas citer !).
Ce qui est amusant, c’est de voir Nintendo repartir en arrière et de faire un Tamagochi « Pokémon Pikachu » ! Qui sait, c’est peut-être une sorte d’hommage à l’idée qui a inspiré réellement Pokémon ?
Maintenant que vous en savez un peu plus sur Pokémon, vous pouvez aller voir la description de Psykokwak !